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Non au monde des Bisounours
09/06/2010 18:19
Plutôt Porte, Lévy et Cohn-Bendit que Demorand, Roger-Petit et Duflot
par David Desgouilles
A la suite d’une chronique où il avait parodié Dominique de Villepin1 en train de répéter quatre fois “j’encule Sarkozy”, Didier Porte a reçu une lettre recommandée de la direction de la radio de service public où il sévit. Il semble donc bien que celui qui chronique le jeudi matin sur France Inter soit dans le collimateur de Jean-Luc Hees et Philippe Val et que les chances de le réécouter en septembre soient amincies.
Que Philippe Val, avec son passé journalistico-caricaturiste, feigne de ne pas comprendre cette chronique est déjà assez risible. Mais que, comme le souligne à juste titre Guy Birenbaum, Demorand, Guetta et Legrand soient allés manifester leur réprobation sur le plateau du Grand Journal, voilà qui n’est pas un signe de grande élégance, pour utiliser une litote et ne pas sombrer aussi dans l’utilisation des mots d’oiseaux, des fois que des enfants me lisent, comme dirait Demorand.
Demorand, donc, s’est fondé sur le bon exemple qu’il faut donner aux enfants pour condamner ainsi son confrère. Les enfants ont bon dos. Au passage, je me demande si tous les idéologues pédagogistes que France Inter a accueillis depuis des années, y compris au micro de Demorand, n’ont pas fait davantage pour la mauvaise éducation de nos enfants que les sketches de Didier Porte. Mais c’est un autre sujet.
Le lendemain -ou le surlendemain- c’était à Cécile Duflot de se montrer extrêmement choquée par le “crétin” lancé par Cohn-Bendit au numéro 2 des Verts, Jean-Vincent Placé. La secrétaire nationale s’est ensuite employée, en vain, à convaincre l’ancien lideur soixanthuitard qu’il avait là prononcé un mot d’une gravité exceptionnelle. On aurait pu croire à ce moment là qu’elle allait faire appel à une cellule d’aide psychologique pour le crétin en question et pour tous ceux qui avaient été choqués comme elle par ce mot du Diable.
Quelques jours avant, c’était à Bruno Roger-Petit de s’émouvoir d’une réplique d’Elisabeth Lévy à Roland Dumas. L’ancien ministre venait d’accuser la journaliste d’hitlérisme -pas moins- et elle lui avait rétorqué que la seule réponse adaptée aurait été de lui balancer son verre à la figure2. “Comportement tragique, pathétique, mais aussi, il faut bien le dire, la démonstration in vivo de ce à quoi mène la pensée profonde d’Elisabeth Lévy: la violence.”: telle est la sentence de Roger-Petit. On n’est pas étonné que le même blogueur, ancien journaliste de France-télévisions, s’interroge aussi sur le cas de Didier Porte, dont la chronique dut être insoutenable à ses oreilles de Bisounours. On s’interroge davantage sur le fait qu’il s’émeuve sur de telles broutilles alors qu’il accumule par ailleurs les points Godwin3. Qu’on en juge : en moins de trois jours, il a soutenu Georges-Marc Benamou lorsque ce dernier qualifiait Zemmour de fasciste et le rangeait à la droite de Pétain avant de prendre la défense de Dumas sur la qualification nazie d’Elisabeth Lévy. Pour Roger-Petit, dire “j’encule” même dans une parodie, cela vaut licenciement. Et seulement évoquer le fait qu’on aurait très bien pu, si on n’était civilisée, répondre par un jet d’objet ou de liquide, cela suffit à confirmer à démontrer votre intrinsèque violence. Alors que la violence, justement, on pensait davantage que c’était effectivement jeter le verre et ne rien dire. En revanche, renvoyer sans arrêt ses semblables aux heures les plus sombres de notre Histoire, voilà qui ne souffre d’aucune gravité.
Au risque donc d’être taxé de complicité avec ces violents personnages que sont Daniel Cohn-Bendit, Didier Porte et Elisabeth Lévy, on préférera largement la compagnie de ces derniers au monde des Bisounours que nous réservent Cécile Duflot, Nicolas Demorand et Bruno Roger-Petit.
Parce que ce monde des Bisounours là, il est vraiment totalitaire. Et, in fine, beaucoup plus violent.
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Le G-rien
09/06/2010 18:10
Cela fera bientôt deux ans que le monde est entré dans une crise économique d’une ampleur inégalée depuis 80 ans. Pourtant, les efforts pour réguler la finance sont toujours au point mort, comme le montre l’échec des négociations de la semaine dernière.
Rien ne change, suite, mais pas fin
En effet, les ministres des finances du G20 se sont réunis la semaine dernière pour discuter d’une taxe bancaire mondiale. L’idée, poussée par le FMI comme la Commission Européenne, était d’instaurer une taxe sur l’ensemble des institutions financières de manière à alimenter un fonds de soutien qui pourrait servir en cas de nouvelle crise. On pouvait déjà être très sceptique sur cette idée qui ne consiste pas à traiter les causes de la crise mais seulement les conséquences.
En effet, cela signifiait implicitement que les membres du G20 renonçaient à toute régulation et se contentaient d’essayer de mettre de l’argent de côté au cas où, précaution rendue nécessaire par la dégradation de la situation financière de la plupart des Etats. Mais de cela, les pays émergents n’ont pas voulu, estimant qu’ils n’avaient pas à payer pour les banques des pays occidentaux. Comme si les crises s’arrêtaient miraculeusement aux frontières…
Comment réformer la finance ?
Tout ceci montre à nouveau que l’échelle supranationale est totalement impropre à une réforme de la finance. Le FMI et la Commission Européenne se sont contentés de proposer un mécanisme destiné à sanctuariser de l’argent pour secourir les banques sans changer grand chose au mode de fonctionnement des institutions financières. Et la coopération interétatique bute sur la disparité de pays qui ne parviennent pas à se mettre d’accord.
En clair, cela montre que le bon échelon pour réformer la finance est l’échelle nationale. Les nations doivent avancer seules, ou à quelques unes, pour réglementer une profession qui profite de la globalisation pour éviter toutes les règles. Si la France, l’Allemagne, l’Italie et l’Espagne pouvaient s’entendre, alors tout serait possible. Mais cela ne sera possible qu’en imposant de nouveau un contrôle des mouvements de capitaux pour pouvoir imposer de véritables règles nationales.
Comme d’habitude, les dirigeants de la planète parlent beaucoup de la nécessaire moralisation ou régulation du capitalisme. On voit malheureusement que dans les faits, rien ne bouge, ni n’avance. Jusqu’à la prochaine crise…
Laurent Pinsolle
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Rama Yade : je polémique, donc je suis
09/06/2010 18:01
C’est la polémique de ce début de semaine : la secrétaire d’Etat aux sports a critiqué le choix trop coûteux de l’hôtel de l’équipe de France de football pour la coupe du monde de football, quelques jours avant le début de la compétition. Un acte très révélateur…
Trop facile pour être honnête
Dans un sondage sur le site Internet du Monde, 70% des internautes se déclarent choqués par le fait que l’hôtel des bleus soit trop luxueux. Et il faut dire que le contraste entre les résultats très médiocres du onze tricolore et le luxe de leur hôtel accentue encore la contestation. Enfin, le contexte de la crise pourrait pousser à adopter des standards hôteliers un peu moins clinquants. Bref, la parole de la secrétaire d’Etat peut sembler frapper du bon sens.
Sauf que… Tout d’abord, ce n’est pas l’Etat qui paie cet hôtel, mais la Fédération Française de Football, qui a donc totale liberté pour estimer quel cadre est nécessaire à la meilleure préparation possible de l’équipe de France. Ensuite, même si nous sommes en période de crise, faut-il demander à toutes les personnes connues de ne plus acheter des voitures de luxe ou d’aller dans de grands restaurants ? Qu’est-ce qu’un tel comportement va bien pouvoir apporter au peuple ?
Mini-Sarkozy
Enfin, n’est-il pas imaginable que les footballeurs de l’équipe de France aient besoin de confort pour préparer la Coupe du Monde, avec le stress que cela peut représenter. En outre, on peut tout de même comprendre que leur niveau de confort quotidien implique le choix d’un hôtel de grand luxe pour le commun des mortels. Certes, il est facile dans le contexte actuel de tirer sur l’ambulance, mais il est difficile de ne pas y voir une simple manœuvre destinée à faire parler d’elle.
Laurent Pinsolle
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Faites ce que je dis, pas ce que je fais !
09/06/2010 12:21
Aujourd’hui la plupart des commentateurs se réjouissent de voir les européens durcir le pacte de stabilité et rendre obligatoire l’examen des budgets nationaux au niveau européen avant même leur adoption définitive par les Parlements.
La situation est surréaliste car, dans la pratique, il n’y a jamais eu aussi peu de coordination entre les différents pays. En un mot, faites ce que je dis, pas ce que je fais.
En témoigne le plan d’austérité drastique adopté par le gouvernement allemand. Alors même que ce pays devrait relancer sa machine économique, il fait exactement l’inverse aggravant un peu plus les difficultés du continent.
On ne peut pas en effet demander aux pays du sud de restreindre leurs dépenses pour regagner de la compétitivité, si les pays les plus prospères poursuivent leur course sans fin vers la rigueur. Le chacun pour soi l’emporte totalement et personne n’ose dire à l’Allemagne que, par manque de solidarité, elle est en train volontairement ou involontairement de tuer l’euro.
Ce que j’avais annoncé dans mon discours à l’Assemblée Nationale lundi dernier se déroule implacablement sous nos yeux. Les pays du sud et la France ne pourront pas honorer les objectifs qu’ils se fixent et l’Allemagne ne voudra à aucun prix assumer les devoirs d’une monnaie unique dont elle a tant profité ces dernières années.
Les banques s’inquiètent de plus en plus, le marché interbancaire est gelé et l’euro ne peut que poursuivre sa chute jusqu’à l’explosion en vol.
La seule incertitude reste le moment : quand ? Affaire à suivre…
NDA
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Nicolas Dupont – Aignan signataire du manifeste contre un audio visuel public sous contrôle
09/06/2010 12:13
A la nomination du président de France Télévisions par le président de la République, ils ont dit non! 100 personnalités (politique, culturel, artistique) ont signé le manifeste contre la nomination des patrons de l'audiovisuel public par Nicolas Sarkozy. Ce manifeste a été publié dans Télérama le mercredi 2 juin 2009. Nicolas Dupont Aignan était parmi les signataires.
La liste des 100 personnalités signataires
Anciens Premiers ministres: Laurent Fabius. Lionel Jospin. Pierre Mauroy. Michel Rocard. Dominique de Villepin.
Anciens ministres de la Culture ou de la Communication: Georges Fillioud. Jack Lang. François Léotard. Catherine Tasca. Catherine Trautmann.
Dirigeants politiques: Nicolas Dupont – Aignan, Président de Debout la République, Martine Aubry, secrétaire nationale du PS. Olivier Besancenot, NPA. Marie-George Buffet, secrétaire nationale du PCF. Daniel Cohn-Bendit, président d'Europe Ecologie et député européen. Cécile Duflot, secrétaire nationale des Verts. Christophe Girard, maire adjoint de Paris, chargé de la Culture. Noël Mamère, député vert. Jack Ralite, sénateur communiste de Seine-Saint-Denis. Marielle de Sarnez, vice-présidente du MoDem.
Anciens présidents du CSA ou de la Haute Autorité: Hervé Bourges, ancien président du CSA. Jacques Boutet, ancien président du CSA. Michèle Cotta, ancienne présidente de la Haute Autorité.
Dirigeants actuels ou anciens de l'audiovisuel public: Laure Adler, ancienne directrice de France Culture, écrivaine. Pierre-Henri Arnstam, ancien directeur de l'information de France 2. Laurent Bignolas, présentateur du 19/20 de France 3. Christian Dauriac, ancien directeur de l'information de France 3. Walles Kotra, directeur délégué de France Outremer. Jean Maheu, ancien président de Radio France. Alain Manevy, ancien directeur de l'information de FR3. Bruno Masure, ancien présentateur du JT sur TF1, puis France 2. André Rousselet, ancien président du groupe Canal+. Albert du Roy, ancien directeur général adjoint de France 2 chargé de l'information. Sampiero Sanguinetti, président de la commission télévision de la Conférence permanente de l'audiovisuel méditerranéen (Copeam). Claude Sérillon, ancien présentateur du JT sur TF1 puis France 2. Marcel Trillat, ancien directeur de l'information de France 2.
Dirigeants de syndicats professionnels du monde de la culture: Jacques Fansten, président de la SACD (Société des auteurs et compositeurs dramatiques). Jean-Pierre Guérin, président de l'USPA (Union syndicale de la production audiovisuelle). François Le Pillouër, président du Syndeac (Syndicat national des entreprises artistiques et culturelles). Marie Masmonteil, présidente du SPI (Syndicat des producteurs indépendants). Radu Mihaileanu, président de l'ARP (société civile des Auteurs-Réalisateurs-Producteurs). Guy Seligmann, président de la Scam (Société civile des auteurs multimédia).
Ecrivains et éditeurs: Olivier Adam, écrivain. François Bégaudeau, écrivain. Frédéric Beigbeder, écrivain. Didier Daeninckx, écrivain. Marie Desplechin, journaliste et écrivain. Antoine Gallimard, éditeur (Editions Gallimard). François Gèze, éditeur (Editions La Découverte). Bernard Giraudeau, écrivain et acteur. Jean-Claude Guillebaud, écrivain et journaliste. Liana Levi, éditrice (Editions Liana Levi). Joëlle Losfeld, éditrice (Editions Joëlle Losfeld). Marie NDiaye, écrivaine. Françoise Nyssen, éditrice (Actes Sud). Paul Otchakovsky-Laurens, éditeur (P.O.L). Daniel Pennac, écrivain. Denis Robert, journaliste d'investigation et écrivain. Danièle Sallenave, écrivaine. Philippe Sollers, écrivain. Sabine Wespieser, éditrice (Sabine Wespieser Editeur).
Acteurs, réalisateurs, producteurs: Pierre Arditi, acteur. Josiane Balasko, actrice. Christophe Barratier, réalisateur. Bartabas, metteur en scène, scénographe. Jean-Jacques Beineix, réalisateur. Lucas Belvaux, réalisateur. Dominique Blanc, actrice. Frank Eskenazi, producteur (The Factory). Maurice Failevic, réalisateur. Jean-Claude Gallotta, chorégraphe. Costa-Gavras, réalisateur. Michel Hazanavicius, réalisateur. Benoît Jacquot, réalisateur. William Karel, réalisateur. Nino Kirtadze, réalisatrice. Cédric Klapisch, réalisateur. David Kodsi, producteur (K'ien productions). Jean Labib, producteur (Phares et balises). Rémi Lainé, réalisateur. Serge Lalou, producteur (Les Films d'ici). Jean-Xavier de Lestrade, réalisateur et producteur (Maha productions). Philippe Lioret, réalisateur. Maguy Marin, directrice du Centre chorégraphique national de Rilleux-la-Pape. Olivier Meyrou, réalisateur. Ariane Mnouchkine, metteuse en scène, réalisatrice. Gérard Mordillat, réalisateur. Christophe Nick, réalisateur. Nicolas Philibert, réalisateur. Emmanuel Priou, producteur (Bonne Pioche). Michèle Ray-Gavras, productrice (KG Productions). Jean-Michel Ribes, directeur du Théâtre du Rond-Point. Marie-Monique Robin, réalisatrice, Prix Albert-Londres 1995. Fabienne Servan-Schreiber, productrice (Cinétévé). Jihan El Tahri, réalisatrice. Bertrand Tavernier, réalisateur. Jean-Robert Viallet, réalisateur, Prix Albert-Londres 2010.
Chercheurs, universitaires: Françoise Benhamou, économiste. Rony Brauman, chercheur en sciences politiques, médecin, ancien président de MSF. Patrick Champagne, sociologue. Jean-Marie Charon, sociologue, chercheur au CNRS. Jean-Louis Missika, sociologue, adjoint au maire de Paris chargé de l'Innovation, de la Recherche et des Universités. Olivier Mongin, directeur de la revue Esprit. Edgar Morin, sociologue et philosophe. Pierre Musso, professeur en sciences de l'information à l'université de Rennes-II. Christophe Prochasson, historien, directeur d'études à l'EHESS. Bernard Stiegler, philosophe. Emmanuel Todd, démographe et sociologue. Patrick Viveret, philosophe et sociologue. Dominique Wolton, chercheur.
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